Haute-Marne actualité les deux députés à la fête des jeunes agriculteurs

Dimanche 28 août, j'étais en compagnie de Christophe Bentz à la soixante-huitième édition de la fête de l'agriculture de notre département. Beaucoup de monde et une ambiance conviviale, permettant d'échanger avec les jeunes agriculteurs et d'évoquer, malheureusement, les difficultés de leur profession.

Le président de la fête M. Thomas Courageot a eu les mots justes, soulignant 
« L’agriculture aujourd’hui est plus difficile que celle de mon grand-père. On nous a incités à faire du bio, mais aujourd’hui on arrive à saturation. On ne peut pas se permettre de changer de modèle tous les trois ans. »
Comment ne pas être d’accord avec la colère de cette profession, laminée depuis tant d’années par les gouvernements successifs qui n’ont pas pris la mesure du poids des exigences des normes législatives européennes dans une mondialisation aux normes débridées.
Aucune réelles mesures pour faire barrage aux importations hors normes, venant concurrencer en prix les productions qualitatives de nos agriculteurs français.
Pas de vision de l’avenir, qui engendre un manque de décision, de bon sens.
Par exemple créer des réserves d’eau en quantité suffisante pour faire face aux périodes de sécheresse. 
L’Espagne l’a fait depuis des décennies et ses agriculteurs et producteurs de fruits et légumes sont mieux armés pour affronter les périodes que nous vivons. 
La conséquence ? Leurs exportations, dans bon nombre de produits agricoles, sont meilleures que les nôtres.
Nous entendons bien porter haut et fort ces sujets à l’Assemblée nationale, car de tout temps nous avons alerté sur le manque de vision de ceux qui ont eu en charge l’avenir de la nation.
Les Hauts-Marnais et les Français nous ont élus pour cela.
Aussi, sur tous ces sujets, délaissés depuis tant d’années, nous serons en première ligne pour défendre notre vision de l’avenir, et pour mettre en œuvre toutes les mesures visant à enrayer le déclin de notre nation que ressent une majorité de Haut-marnais et de Français.

Le journal de la Haute-Marne évoquait en quelques lignes notre présence