Laurence Robert-Dehault Députée Rassemblement National de Haute-Marne

Députée

Les professionnels du bâtiment ne doivent pas subir les choix absurdes du Gouvernement.

05/04/2024

Les professionnels du bâtiment ne doivent pas subir les choix absurdes du Gouvernement.

Les artisans du bâtiment pâtissent directement de l’action politique gouvernementale qui impose toujours plus de contraintes réglementaires excessives ou de normes environnementales qui freinent leur activité.

Les artisans du bâtiment pâtissent directement de l’action politique gouvernementale qui impose toujours plus de contraintes réglementaires excessives ou de normes environnementales qui freinent leur activité.
Le dispositif MaPrimeRénov' est un parfait exemple d’usine à gaz coûteuse et inefficace. D’un côté le gouvernement oblige les propriétaires à effectuer des rénovations énergétiques, d’un autre côté, il propose un dispositif de financement tellement compliqué et restrictif qu’il ne bénéficie qu’à très peu de français. 
À partir du 1ᵉʳ janvier 2024, le Gouvernement voulait restreindre davantage l’accès à MaPrimeRénov' en enjoignant les propriétaires à remplacer leur mode de chauffage pour pouvoir en bénéficier. Pour nos artisans du bâtiment, cette réforme aurait eu pour conséquence de casser la dynamique de rénovation énergétique et aurait fragilisé des milliers de petites entreprises du BTP. 
En décembre dernier, j’avais alerté le Ministre du Logement sur les conséquences de cette réforme. Grâce à la mobilisation de plusieurs élus et syndicats, le gouvernement a annoncé vouloir repousser à 2025 l’entrée en vigueur de cette réforme. 
La semaine dernière, en lien avec la CAPEB 52 et la FFB 52, j’ai également interrogé le gouvernement sur son impréparation à mettre en œuvre la Responsabilité élargie du producteur dans le secteur du bâtiment. Depuis 2023, les artisans du bâtiment doivent payer une écotaxe supplémentaire lorsqu’ils achètent des matériaux. En contrepartie, ils devaient bénéficier de nouvelles décharges gratuites. Mais ces nouvelles décharges sont tellement peu nombreuses (seulement 11 sur l’ensemble de la Haute-Marne !) que les artisans continuent d’avoir recours aux déchetteries traditionnelles payantes et, encore une fois, c’est la double peine pour eux. Pour faire cesser cette situation injuste, j’ai demandé au nouveau Ministre du Logement la suspension de ces écotaxes, le temps qu’il faudra pour mettre en place un maillage territorial suffisant de ces nouvelles déchetteries. 
Ce n’est pas aux travailleurs qui produisent la richesse de notre pays qui doivent payer les errements de la Macronie.